Monter le dies d'enfoncement et régler doucement et progessivement la descente du pousse balle jusqu'à la valeur désirée et bloquer le contre écrou. La munition est terminée et peut servir d'étalon pour sertir éventuellement.
Si on veux la sertir,ce qui n'est excellent pour la précision pure, il faut, une fois que l'on a fabriqué une cartouche étalon, (voir début de cet article), la placer dans le shell holder et manoeuvrer le levier de la presse sans outil monté.
La MUNITION ÉTALON étant en position haute, visser le dies contre en sentant une petite résistance et en ayant eu soin de remonter le poussoir de balle de plusieurs millimètres et en relevant légèrement le levier du bélier.
Redescendre le levier du bélier et voir comment est le sertissage.
Si il y trop de serrage l'étui se plie est généralement inutilisable.
Si le sertissage est correct, redescendre le pousse balle sur la pointe de l'ogive et l'outil est réglé une fois pour toute uniquement pour cette munition là, une autre ogive et tout est à refaire.
Si on tire toujours les mêmes cartouches dans la même arme,les douilles ont le format exact de la chambre, on peut ne faire qu'un recalibrage du collet uniquement en soulevant le dies d'une certaine valeur ou c'est mieux, avec un dies recalibreur de collet.
Résultat d'un sertissage trop puissant.
En photo : 2 munitions d'un même calibre .30-06 springfield
A droite : une cartouche du commerce
destinée au tir avec ogive blindée et un peu
passe partout.
A gauche : une rechargée par mes soins
et adaptée à la chambre de ma carabine.
A noter que celle - ci est plus longue car l'ogive est différente,
en plus mes ogives sont enduite de molykote,
un produit extrêmement lubrifiant qui permet
selon le fabricant une usure 10 fois moindre du canon,
et des pressions plus régulières, mais où il faut ajouter (suivant les références du fabricant),
entre 5 et 10 % de poudre en plus
pour compenser la moindre résistance
dans le canon et ainsi garder la même trajectoire.
en plus mes ogives sont enduite de molykote,
un produit extrêmement lubrifiant qui permet
selon le fabricant une usure 10 fois moindre du canon,
et des pressions plus régulières, mais où il faut ajouter (suivant les références du fabricant),
entre 5 et 10 % de poudre en plus
pour compenser la moindre résistance
dans le canon et ainsi garder la même trajectoire.
MOLYKOTAGE
Pour obtenir ce film lubrifiant, il faut impérativement un vibreur, des granulés de céramique et du molykote en poudre (disulfure de molybdène).
Faire tourner la machine 1h30 avec 1/3 cuillerée à café de poudre moly avec les granulés de céramique et les ogives, qui prennent cette jolie couleur gris-mauve.
Pour ceux qui n'ont pas la machine certaines firmes proposent des balles toutes préparées en usine.
Voici une ogive non stabilisée qui a percuté les plaques de réception
( métalliques) en marche arrière à 600 mètres.
Faire tourner la machine 1h30 avec 1/3 cuillerée à café de poudre moly avec les granulés de céramique et les ogives, qui prennent cette jolie couleur gris-mauve.
Pour ceux qui n'ont pas la machine certaines firmes proposent des balles toutes préparées en usine.
Voici une ogive non stabilisée qui a percuté les plaques de réception( métalliques) en marche arrière à 600 mètres.
